L’objectif de la ligne directrice est de fournir des recommandations fondées sur des données probantes sur les interventions non chirurgicales pour la lombalgie primaire chronique (BPLB) chez les adultes, y compris les personnes âgées, qui peuvent être administrées dans des milieux de soins primaires et communautaires afin d’améliorer les résultats en matière de santé et de bien-être liés à la PPLB. Pour cette raison, les lignes directrices ne tiennent pas compte des interventions généralement effectuées dans des milieux de soins secondaires ou tertiaires (p. ex., interventions chirurgicales ou autres interventions invasives) ou en milieu de travail.
Le public cible est constitué d’agents de santé de toutes les disciplines travaillant dans les milieux de soins primaires et communautaires. Dans ce contexte, la ligne directrice se veut neutre sur le plan disciplinaire. Les lignes directrices seront utiles au personnel clinique, y compris les médecins, les infirmières, les travailleurs paramédicaux, y compris les chiropraticiens, les ergothérapeutes, les physiothérapeutes, les pharmaciens, les psychologues et les agents de santé communautaire, ainsi qu’aux gestionnaires de programmes et de systèmes de santé publique.
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La figure ci-jointe représente une cartographie des interventions thérapeutiques classées par catégorie, avec un codage couleur pour illustrer les recommandations formulées par le GDG (Groupe de Développement des Directives). Les recommandations sont colorées en vert lorsque le GDG recommande l’utilisation de l’intervention, en rouge pour une recommandation conditionnelle contre l’utilisation de l’intervention, en ambre pour une pratique de bonne gestion, en gris lorsqu’il n’y a pas de preuve suffisante pour ou contre l’intervention, et en blanc lorsqu’il n’y a pas de preuve adéquate, empêchant ainsi tout processus de recommandation.
Dans la catégorie des interventions physiques, on trouve des thérapies structurées ou des programmes d’exercice, des thérapies par aiguilletage, des thérapies manuelles vertébrales, des massages, et l’usage d’ultrasons thérapeutiques, entre autres. Pour les interventions psychologiques, les thérapies comportementales cognitives, la réduction du stress basée sur la pleine conscience, et diverses formes de thérapies répondantes et opérantes sont énumérées. Les médicaments incluent des analgésiques opioïdes, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des antidépresseurs, des anticonvulsivants, et plus encore.
Les interventions à composants multiples englobent des programmes de gestion du poids et des soins biopsychosociaux multidisciplinaires. Des dispositifs médicaux comme les attelles, les supports de bras, et les aides à la mobilité sont également mentionnés comme des interventions assistives.
Ces recommandations sont essentielles pour informer les pratiques cliniques et guider les choix thérapeutiques des professionnels de la santé. Chaque recommandation est accompagnée de considérations clés élaborées par le GDG pour une pratique optimale.