Quelle politique pour diminuer le mal au dos?
Aujourd’hui, la priorité est d’éviter l’évolution vers la chronicité. On s’est rendu compte que la mise au repos est plutôt défavorable, et la tendance actuelle est de permettre un retour à l’activité progressive, mais précoce.
Dans cet objectif de lutter contre le mal au dos, des programmes de restauration fonctionnelle se développent en France depuis les années 1990. Le patient, ils bénéficient d’une prise en charge pluridisciplinaire contre le mal au dos (Médecin, kinésithérapeute, éducateur sportif ergothérapeute, psychologue,nutritionnistes)et suit un programme d’activités physiques intensives durant trois à six semaines. L’objectif principal est de permettre le retour à l’emploi et le maintien au travail.
Puis, le lombalgique doit reprendre son activité professionnelle.Ce processus est parfois laborieux et demande beaucoup d’énergie. C’est le rôle du médecin du travail d’intervenir auprès de l’employeur pour discuter des possibilités d‘aménagement du poste en termes de temps de travail et d’ergonomie.
sur ce dernier plan, les grandes entreprises commencent à comprendre qu’un aménagement réalisé pour le patient lombalgique permet d’en éviter plusieurs autres. Tout le monde à y gagner ! Cependant, le maintien en emploi n’est pas toujours évident à mettre en pratique, surtout pour les petites et moyennes entreprises. La faisabilité et est souvent un facteur limitant. Le remplacement professionnel n’est pas non plus une solution idéale pour des patients souffrant du dos, surtout compte tenu du contexte socioprofessionnel.