Le but principal de la chirurgie du dos ou du cou est de corriger une lésion anatomique chez les individus qui ne montrent pas d’amélioration avec un traitement conservateur (non chirurgical). La chirurgie n’est pas une option pour les patients lorsqu’une lésion anatomique expliquant leur douleur ne peut être identifiée.La chirurgie n’est utile que pour modifier l’anatomie d’un patient (p. ex. enlever une hernie discale). Il n’y a presque jamais de raison d’envisager une chirurgie exploratoire pour » chercher » une cause de douleur.L’échec d’un traitement conservateur n’est pas en soi une indication pour une intervention chirurgicale. Une lésion anatomique identifiable est également nécessaire.
Les progrès de la chirurgie du rachis
La chirurgie moderne de la colonne vertébrale a fait des progrès majeurs à la fois dans la technique et dans l’instrumentation/implants rachidiens au cours des deux dernières décennies, mais le progrès de loin le plus significatif dans la chirurgie de la colonne vertébrale a été l’amélioration des techniques d’imagerie préopératoire, qui ont grandement amélioré la capacité des chirurgiens à identifier de façon précise et correcte une lésion anatomique comme cause de douleur..
Le facteur le plus important dans la détermination du succès de la chirurgie du dos est un diagnostic préopératoire adéquat. Sans un diagnostic préopératoire précis, même la chirurgie la plus techniquement réussie a peu de chance d’aboutir à un résultat satisfaisant. Specifiquement, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) a révolutionné la chirurgie du dos. C’est le plus souvent le meilleur test pour identifier une lésion anatomique responsable du problème du patient.Bien que la chirurgie du rachis soit pratiquée par des chirurgiens orthopédiques ou des neurochirurgiens, elle devient de plus en plus un domaine à part entière. De nombreux chirurgiens suivent une formation spécialisée supplémentaire dans ce domaine après leur formation en résidence .Compte tenu de la précision requise pour ces techniques chirurgicales plus exigeantes, de nombreux chirurgiens orthopédistes ou neurochirurgiens ayant reçu une formation choisissent de concentrer davantage leur pratique sur la chirurgie de la colonne vertébrale. Certains croient que le niveau accru de formation spécialisée et l’accent mis sur la colonne vertébrale ont contribué à l’amélioration des techniques chirurgicales, ce qui a entraîné une amélioration générale des taux de réussite et une réduction de la morbidité (p. ex. réduction de l’inconfort postopératoire) pour de nombreux types de chirurgies de la colonne vertébrale.
Raisons de la chirurgie du rachis
Les types de chirurgie du dos :
–Microdiscectomie
–Laminectomie lombaire
-Chirurgie de la colonne cervicale
-Fusion rachidienne lombaire
La chirurgie de la colonne vertébrale est généralement une entreprise » élective « , c’est-à-dire qu’elle est considérée comme une approche possible pour améliorer la capacité d’un patient à fonctionner et à diminuer la douleur. Cependant, ce n’est pas parce que la chirurgie de la colonne vertébrale est élective qu’elle n’est pas couverte par les assurances.La chirurgie élective peut être médicalement nécessaire. » Élective » signifie simplement que la chirurgie de la colonne vertébrale est rarement une nécessité absolue. Ce n’est que dans de rares cas, par exemple pour les patients qui ont une perte neurologique progressive de fonction ou une apparition soudaine d’incontinence intestinale ou vésicale, que la chirurgie de la colonne vertébrale est réellement nécessaire en cas d’urgence.La chirurgie de la colonne vertébrale peut essentiellement accomplir trois tâches :
-Décompresser une racine nerveuse ou la moelle épinière
-Stabiliser un segment instable ou douloureux par une chirurgie de fusion de la colonne vertébrale
-Réduire une difformité (par exemple, chirurgie de la scoliose dans la colonne thoracique).
Suis-je un candidat pour la chirurgie du dos ?
La chirurgie de la colonne vertébrale n’est pas pratiquée à des fins d’exploration. La cause de la douleur d’un patient n’est pas facilement apparente lors de l’ouverture et de l’exploration de la colonne vertébrale. L’évaluation préopératoire et les résultats d’imagerie permettent d’identifier le problème et de guider la conception de l’intervention.